TRiLOGiK : les héroïnes charismatiques de ma trilogie policière

Couvertures initiales des trois opus de la trilogie

« LA GARCE, LA PUTE ET LA POUPÉE » :

UN PAS DE TROIS SANGLANT

J’aime le fil glissant sur lequel tient cette aventure de femmes, la frontière entre le désir et la malveillance.

Je voulais un scénario barré, sexy, morbide, colérique, féministe, drôle, divertissant, réjouissant, intimiste… mais surtout extrêmement jubilatoire pour moi qui ai découvert cette histoire en suivant la volonté de mes personnages.

Le photographe urbex Judas Hitler, point de départ de l'aventure Poisonik.

Au final, incarner une femme n’est pas bien plus compliqué qu’incarner un assassin, une victime, ou n’importe qui d’autre, puisque de toute façon ce n’est pas moi.

Je dois me caméléoniser, m’imaginer dans sa peau et dans ses émotions.

Une certaine hypersensibilité aide à cet exercice.

Je me suis aussi aidé du sale caractère, de la force et de la détermination de personnes que je connais, mon père en particulier.

Trouver mon style

Le mélange les genres

• polar
• thriller d'aventure
• comédie
• action
• enquête policière, et...
• mascarade divertissante

peut vite tomber dans la confusion.

J’ai donc cherché un style efficace, avec une écriture centrée sur l’action, afin de maîtriser toute la science d’un impact, ne pas donner trop de force à la narration en la rendant monocorde (un peu comme le ferait un cinéaste proche de ses personnages) mais plutôt par l'emploi de dialogues incisifs, des claps avant chaque prise afin de secouer le lecteur, le bousculer pour qu’il fasse lui-même le montage.

Je voulais que cette trilogie se lise comme on regarde un film, en mettant en jeu ses propres émotions.

Exemple de couverture et de titre pour la trilogie complète

Des personnages bien dimensionnés, fouillés, punchy mais surtout imparfaits, que l’on aime pour leurs tentatives plus que pour leurs victoires, prennent systématiquement les rênes de votre intrigue !

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Roxane Iadonisi au mieux de sa forme.

Voici les points sur lesquels je travaille :

• L’intrigue devant progresser selon
• Une structure, sous-tendue par
• L’imbrication des scènes, laquelle doit découler d'une
• Logique relevant de la volonté et donc des choix des
• Personnages, chacun donnant sa propre voix aux
• Dialogues

​​​​​​Car ce sont eux les véritables éléments structurants du récit : les PERSONNAGES !

Camper mes protagonistes

À la question : « Quel est le plus important : le scénario de l’histoire ou les personnages ? », tout auteur devrait répondre sans hésitation : les personnages.

Ils viennent toujours en premier car ce sont eux qui font l'histoire.

Les personnages dictent le scénario.

Les objectifs, les choix et les conflits des personnages font avancer l'intrigue.

Pas l’inverse.

Photos non contractuelles des héroïnes de la trilogie

Andie, la Pute.

Roxane, la Garce

La Poupée

J’ai avec Roxane Iadonisi, comme avec tous mes personnages, un lien très fort dans la mesure où, écrivant sans aucun plan, ce sont eux qui se présentent à moi.

— Salut, je suis Roxane. C'est moi qui doit vivre cette putain d'aventure.

— Ah, okay. Enchanté. Je suis...

— C'est bon, je te connais. On y va, ou quoi ?

— Oui, pardon. 

Trouver le bon personnage pour l'histoire

Quand j'aborde une scène délicate, je le fais sans souci, sans complexe. Car le ou les personnages qui l’animent ont déjà, dans ma tête, un fonctionnement éprouvé, une psychologie maîtrisée, qui font que leurs actions et leurs réactions dans pareille situation sont une évidence.

Leurs personnalités vont « tirer » le scénario vers le haut, en y apportant de la vérité, du dynamisme, mais aussi en suscitant l’intérêt du lecteur pour ses protagonistes finalement proches de lui et du monde qu’il connaît.

Dans ma trilogie, l’intrigue n’est pas construite autour de l’idée de la femme, mais autour de ces trois personnages féminins, différents des autres par leur étrangeté intérieure et leurs fluctuations.

1. Roxane choisit de rester du côté sombre au lieu de faire son deuil et de passer à autre chose. Si elle est si émouvante, c’est qu’elle est un mélange de force et de vulnérabilité. Tout chez elle est nuancé, complexe et prêt à l’empathie.
2. Tout le contraire de la Poupée, avec en prime ce délire psycho-sexuel bizarre dont je me délecte.
3. Enfin, Andromaque, personnage granitique, viscéral, au charme transgressif, voit ressurgir malgré elle le traumatisme du bébé qu’elle donne à l’adoption à la fin de l'épisode 1 pour ne pas sacrifier sa carrière à une vie de mère.

Andromaque Garcin, procureure carriériste.

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Un antagoniste attirant ?

Selon moi, l’une des plus grandes réussites de la trilogie est qu'elle parvient à rendre son personnage de méchant attirant.

Cynique, la Poupée ignore les règles sociales et tel un chien dans un jeu de quille déambule dans cette faune qu’elle observe avec étonnement et incompréhension.

Elle ne sait ni aimer, ni avoir d’empathie.

Lorsqu’elle s’attache à quelqu’un, en l’occurence Roxane, ses sentiments relèvent plus de l’obsessionnel que de l’amour. Ce qui n’empêche pas, à de très rares occasions, de dévoiler, sous la carapace qu’elle s’est construite, quelques moments d’émotion qui tranchent radicalement avec sa capacité à tuer de façon originale et inattendue, et cette fascinante dureté au mal.

Tout ces ambivalences reflètent la personnalité fantasque et unique de ce personnage jouissif. Et puis, elle ne manque pas d’humour – noir bien sûr – ce qui ajoute à son charme mutin.

À l'image de Vilanelle dans "Killing Eve", La Poupée (Non, je ne spoilerai pas son nom) subvertit les stéréotypes féminins en se découpant une place à part dans le modèle canonique du serial-killer, elle fait ce qu’elle sait faire de mieux, exploiter la misogynie de la société en s’en faisant passer pour une victime.

Chitra Ramaswamy écrit dans The Guardian que la série Killing Eve "déterre les vieux tropismes sexistes des thrillers d’espionnage pour les rempoter sous la forme de plaisanteries féministes, foutage de gueule adressé au patriarcat, meurtres de mauvais goût et efflorescences d’alchimie saphique". Le concept fort qui sous-tend la série est que "la féminité est par essence une forme de sociopathie qui, si elle est bien maîtrisée, peut devenir une source de pouvoir ultime".

Killing Eve saison 1, trailer.

Trois héroïnes charismatiques

En résumé, mes trois héroïnes sont multidimensionnelles mais incomplètes, leur obsession mutuelle étant nourrie par le sentiment que chacune des trois possède quelque chose de crucial qui fait défaut à l’autre.

La trilogie doit beaucoup au genre du film noir, dont la pierre angulaire est la façon dont les personnages en proie au désir perdent leur âme.

À ceci près que dans le cas présent, on a un film noir avec la substance d’un conte de fées virevoltant...

La Poupée, personnage féministe s'il en est.

Avis de lecture sur monbestseller.com

Blondeau

***** Whaaaa!!!! Quelle trilogie…. Vous nous faites entrer dans le roman, on est dans l’atmosphère, avec les personnages…. Le rythme, l’écriture, le style, la mise en page tout est là pour nous emporter et nous faire vivre pleinement votre histoire avec des bonnes petites doses de vulgarité qui pimentent le récit. Tous les codes d’un bon polar sont au rendez-vous… Dommage de ne plus retrouver ces trois personnages !

Joseph

***** Excellent, bravo ! De bout en bout. Votre scénario n’est pas banal, vos protagonistes non plus, et votre sens de l’intrigue mène le tout. Alternances de la narration, des dialogues, flash back, crédibilité des faits techniques, imbroglio en veux tu en voilà, vous tenez bien votre enquête et moi par la même occasion.

Stephdav

**** Un suspens haletant, une histoire menée tambour battant ! Un thriller très bien écrit, bien documenté. On n'a plus envie de le lâcher jusqu'au dénouement. Je me suis régalée !

Leo Ninne

***** Me voilà sortie de votre univers dans lequel j’ai voyagé, frémi, râlé et même ri…. Je n’aime pas terminer un livre et me retrouver dans mon quotidien tout compte fait pas toujours exaltant. J’achète chaque mois plusieurs livres de mes auteurs favoris car je n’ai pas trouvé jusqu’à ce jour, de livre gratuit qui m’ait autant emballé. Votre trilogie m’a surpris par sa qualité. L’écriture est dense, le suspense est présent et lorsque je dois interrompre ma lecture c’est avec regret. On lit avec facilité, pas de longueurs sans intérêt, pas de temps morts. Cela bouge en permanence et suis admirative de votre talent. Merci pour les bons moments passés grâce à vous.

Et vous, amis lecteurs ? 

Avez-vous mis au point une méthode efficace pour travailler vos personnages ?

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